mardi 11 mai 2010

De Sihanoukville à Melaka (du 9 avril au 11 mai) :

Selamat Pagi !


Bonjour les amis !

Ce message a une saveur bien particulière, en effet, c'est l'un des derniers textes de ma composition qui vient agrémenter mon blog. Après un gros coup de blues survenu il y a un peu plus d'un mois, et compte tenu de mes finances dont le niveau baisse inexorablement, j'ai décidé de donner une date à mon retour en France, ce sera le 15 juin prochain que je foulerai notre bonne terre gaullienne. Je dispose donc encore d'un bon mois pour profiter au maximum de cette épopée voyageuse à travers le monde.

Relativement à mon itinéraire initial exposé il y a bientôt 10 mois de cela, des modifications sont survenues. Vous l'aurez peut être constaté, la 3ème étape du voyage s'est vue amputée du passage au Vietnam. En effet, Juju et moi avions décidé de concert de ne pas aller ensemble au Vietnam dans la mesure où il ne disposait "que" de 10 semaines de vacances. Aussi, nous avions privilégié le Laos et le Cambodge où nous sommes restés au total deux mois.

Après le départ de Juju, j'ai envisagé plusieurs alternatives notamment de me rendre au Vietnam, puis aux Philippines et enfin aux États-Unis pour traverser les Rocheuses à pied. Depuis, je suis finalement revenu à un programme plus fidèle à ma pensée originelle et moins coûteux, puisque j'ai gagné, non sans mal, le sud de la Thaïlande où j'ai passé quelques jours à Krabi avant de "descendre" en Malaisie.

Demain, je vais prendre un bateau qui m’amènera à Dumai, sur l'île de Sumatra, en Indonésie. Aussi, si je n'atteindrai pas le but fixé au départ de mon périple, à savoir la Papouasie, je devrais tout de même visiter une petite part de l'Indonésie et continuer d'user mes sandales, qui commencent à être fatiguées après 4 mois d'utilisation quotidienne, sur quelques plages et volcans (éteints) indonésiens. Mais bon, n'allons pas trop vite en besogne, revenons-en à mon départ du Cambodge.

Le 8 avril, j'ai acheté à Sihanoukville (Cambodge) un billet de bus pour Pattaya, en Thaïlande, où j'espérais embarquer dés le lendemain matin pour le sud du pays, à Krabi, afin d'admirer les fameux rochers qui jouxtent la mer et font le bonheur chaque année de centaines d'amateurs d'escalade. Ce plan presque parfait comportait quelques incertitudes : comment et à quelle heure j'allais arriver à Pattaya sachant que mon bus s'arrêterait définitivement à la frontière cambodgienne et que j'aurai ensuite des correspondances ? Est-ce qu'il y aura des bus pour le sud de la Thaïlande au départ de Pattaya ?

Je n'ai pas été déçu par les réponses. Comme prévu, je suis parti à 8 heures du matin (au lieu de 7h30) et mon bus s'est arrêté à la frontière cambodgienne et s'en est retourné à Sihanoukville. Les formalités de visa accomplies, j'ai attendu un nouveau bus avec mon malheureux ticket papier mentionnant Pattaya écrit à la main. Après une heure d'attente, un thaïlandais m'a indiqué un van dans lequel j'ai embarqué. Celui-ci a fait quelques kilomètres puis tous les passagers sont descendus afin de prendre un autre van moins confortable. Celui-ci nous a déposé dans la gare routière de la ville de Trat. Là, j'ai présenté piteusement mon ticket de bus. On m'a dit d'attendre une heure, jusqu'à ce qu'un chauffeur de sawngthaew m'invite à monter dans son taxi. Nouvel arrêt dans une station essence où un nouveau van m'attend.

Cette fois, nous allons directement a Pattaya, enfin après un dernier arrêt au commissariat, le chauffeur ayant apparemment quelques problèmes à régler avec la police locale. Je suis arrivé à Pattaya à presque 22 heures. Je me trouve une chambre pas trop chère et vais faire un tour en ville. Je découvre que Pattaya est la destination favorite des cinquantenaires anglo-saxons amateurs de filles. Les bars à hôtesses pullulent. Dans la rue, un lady-boy plus haut que moi sur ses talons me propose de rentrer dans le pub ou il/elle travaille. "Merci ma grande, j'en ai assez vu pour aujourd'hui, je vais me coucher."

Le lendemain matin, on me confirme qu'il n'y a pas de bus pour le sud de la Thaïlande, je dois me rendre a Bangkok. Zut ! J'arrive dans la capitale thaïlandaise en début d’après-midi. Sur le trajet qui mène à la gare routière Est, j’observe quelques "chemises rouges", les militants qui s'opposent au gouvernement actuel et organisent des manifestations quasi-quotidiennes. J'achète un billet pour un bus de nuit jusqu'à Krabi. Après une nuit sans sommeil, je change deux fois de bus puis prends un bateau de Krabi jusqu’à la plage de Hat Ton Sai.

Le lieu est magnifique : mer turquoise, plage de sable blanc, rochers escarpés et jungle. Toutefois, les constructions s'étendent progressivement pour dévorer la jungle et des nombreux touristes, la plupart sont davantage là pour boire de la bière que pour faire de l'escalade.



Étant seul et sans matériel, n'ayant pas trouvé d'âme charitable m'offrant de grimper avec elle, je me renseigne sur les tarifs pour faire une matinée d'escalade avec un moniteur. 500 baths pour être encadré par quelqu'un qui n'est pas Bruno Ligas, non, pas moyen ! Je consacre alors mes journées à explorer les plages et îles alentours en canoë. Mes aventures me permettent de découvrir une murène et un serpent de mer. Ouhouh ! Je ne me créé guère d'amitiés jusqu'à la veille de mon départ.

Le 13 avril, c'est le nouvel an thaï et tout le monde fait la fête. Il y a un concert reggae dans ma guesthouse. Je bois des bières et sympathise avec des allemands (authentique). L'un ressemble étrangement à mon pote Cosmic. Pendant la soirée, celui-ci me dit que j'ai des airs d'un acteur français, "ach, comment s'appelle-t-il déjà.... Jean RENO, oui, c'est ca." Comme c'est la 6ème ou 7ème fois pendant ce voyage qu'on me le dit, je commence à accorder un peu de considération à cette remarque. Ça me fait plaisir quand je repense aux films "Léon" ou "Nikita", mais je n'arrive pas à m'enlever de l'esprit la tête de Jean RENO dans "Les visiteurs", effrayant non ?!?

Je pars de Krabi sans remords. Après mon petit paradis cambodgien d'Otress Beach, je commence à me dire que la recherche d'un coin de plage vierge risque d'être peine perdue. Après un nouveau périple en bus pas plus agréable que le précédent, je parviens à Alor Setar, au nord de la Malaisie. Je reste là une journée simplement pour observer la vie des habitants dans cette ville non touristique. Après avoir quitté le Moyen Orient 3 mois auparavant, je retrouve l'ambiance des pays musulmans avec les appels à la prière, les femmes voilées mais aussi, et surtout, une population souriante, avenante et accueillante. Les gens m'aident dans la rue pour trouver mon chemin (et vont jusqu'à m'accompagner à ma destination pour être sûr que je ne me perde pas !) et le soir, des jeunes m'invitent à partager leur narguilé et à papoter.

Je m'engage ensuite dans mon "island trip". Une première île en vue : Langkawi. Je prends un bateau à coté d'Alor Setar jusqu'à Khua, la grande ville de l'île. De Khua, je m'engage à pied vers la plage de Cenang. Un couple d'anglais me prend en stop. Tant mieux, 15 km à pied par cette chaleur, ce n'est pas un cadeau. Sur place, aïe ! cela parait bien commercial. De nombreuses guesthouses, des commerces divers et sur la plage, j’observe les jets skis et parapentes ascensionnels, une sorte de Disneyland pour touristes asiatiques et étrangers.

Heureusement, je ne vais pas tarder à découvrir d'autres plages quasiment désertes.


En outre, en faisant le tour de l'île en vélo (70 km avec un biclou trop petit dont les plateaux ne fonctionnent pas), je constate que la majorité de l'île est épargnée par le tourisme et qu'il n'y a que quelques petits villages avec leurs mosquées, des bateaux de pêche... J'ai même la chance de voir 2 gibbons avant qu'ils ne s'enfuient à ma vue. Lors de la visite en télécabine du point culminant de l'ile (700 mètres), je rencontre des moines bouddhistes thaïlandais photogéniques !



Après 5 jours alternant glande et exploits sportifs en tout genre, je décide de changer d'air et d'embarquer dans un bateau en direction de l'île de Penang. J'arrive ainsi à la ville portuaire de George Town où je décide de rester 2 jours. La ville est d'une impressionnante mixité culturelle. La population malaisienne côtoie les personnes d'origine chinoise ou indienne. Les mosquées sont entourées de temples hindous, de temples bouddhistes et d'églises plus ou moins catholiques, de l'immaculée conception, évangéliste... Tout ce beau monde a l'air de s'entendre à merveille dans la mesure où les habitants partagent dés leur plus jeune âge les mêmes écoles, selon Dominique, un malaisien rencontré dans un bouib où il m'offre ma soupe de noodle. Je me balade dans Little India ou dans China Town, envouté par la musique et les senteurs.



Désireux de retrouver un lieu plus naturel et un accès à la mer, je me rends à la plage de Batu Ferringhi. Quelle bien mauvaise idée ! Là, je ne trouve que buildings, jetskis et chambres hors de prix. Je décide de rester tout de même une nuit. Pendant la journée, je rencontre 2 sympathiques chiliennes, Daniella et Lorena. Nous papotons, mangeons ensemble, j'en viens à me demander si je ne vais pas finalement rester un ou 2 jours de plus mais le peu d'affinités avec les lieux et le rythme des dépenses de mes deux nouvelles amies me convainquent de maintenir ma date de départ.



Sous une pluie diluvienne, je prends le bus pour George Town, puis le ferry jusqu'à Butterworth où je trouve le soir même un bus nocturne pour Kota Bharu et ma prochaine étape : l'île de Perhentian Kecil. Après quelques péripéties, je monte dans un bateau en direction de Kecil. La mer est démontée, aussi, la petite embarcation de 10 mètres de long ne pousse pas ses deux moteurs de 300 chevaux à fond. Nous arrivons sur une petite plage, Corail Beach, où se dissimulent avec plus ou moins de réussite 5 guesthouses, autant de restaurants et d'écoles de plongée sous marine.

(Et là, en direct live, je viens de perdre toute la fin de mon message qui était quasiment terminée, vous imaginez mon état de rage, merci l'informatique ! Bon, ben plus qu'à recommencer. La voie vers la sagesse est un long et douloureux chemin... Bon, allez, je me permets encore quelques volées d'injures gratuites et inutiles et je m'y remets).

Je fais le tour des logements avec Stéphane et Tania, couple rencontré le matin même. Je pense rester seulement 2 ou 3 jours ici, l'autre plage de l'ile, Long Beach, offrant des bungalows plus accessibles. En effet, il faut débourser ici entre 45 et 140 ringgits pour une nuit (soit entre 10 et 30 euros). Nous arrivons à l’extrémité de la plage, à la derniere guesthouse. La réception, un bâtiment complètement détruit sans occupant, n'est guère engageante. Nous continuons tout de même notre chemin entre les petites maisonnettes en bois. Nous parvenons à un bungalow dont la porte est ouverte, peut-être la possibilité de solliciter des renseignements. Et là, bim, grosse surprise, je découvre Stéphanie Charpin, ancienne camarade du collège et du lycée que j'avais vu la dernière fois 6 ans auparavant alors que je zonais près de l'ANPE de Saint Jean de Maurienne en quête d'un travail. Stéphanie, tout sourire, les cheveux longs, le teint mat, m'explique qu'elle voyage depuis quelques mois avec son compagnon en Océanie et Asie du Sud-est, drôle de coïncidence de se rencontrer ici.

Ils partent quelques heures plus tard, nous avons tout de même le temps de partager un petit-déjeuner. Afin que le bungalow reste une possession mauriennaise, je m'empare des lieux. Bon, la vue plongeante sur la mer est également un autre motif de rester là.



La journée est définitivement pluvieuse. Je m'offre une journée molle : lecture de magasines féminins français laissés par de précédents occupants en début d’après-midi et squatte d'un resto le reste du temps où je rencontre Jean-Pierre et Valérie, agréable couple néo-dijonnais, avec lequel je papote jusqu'à l'heure du coucher.

Les jours suivants, le soleil irradie et permet de mieux appréhender la beauté des lieux. Équipé de mon masque, tuba et appareil photo, ainsi que de palmes de location, je m'engage dans l'examen minutieux de la côte. Si à quelques endroits il n'y a qu'un spectacle désolant de coraux morts où seuls les poissons multicolores apportent une touche de gaieté, les autres sites sont, pour mes yeux de montagnard, un vrai enchantement : coraux de tailles diverses, de minuscules a énormes, de couleurs discrètes ou vives, poissons abondants, longilignes comme le poisson aiguille ou Nemo, quelques requins de petites tailles, entre un et 2 mètres et, heureusement, ne cherchant guère les contacts.






Je pense avoir trouvé mon petit paradis. En outre, pour compléter le tableau, je sympathise avec les membres de l'un des organismes de plongée, notamment avec la truculente belge Justine et avec le calme japonais Wataru.

Je passe ainsi 6 jours de rêve à Corail Beach que je n'ai quitté qu'une fois mes réserves financières épuisées. Au rang des exploits inutiles, à noter que j'ai fais le tour de l'ile en canoë, ce qui s'est révélé particulièrement difficile compte tenu des courants contraires. Pendant les 4 heures de bataille, j'ai passé deux heures à ramer uniquement du bras droit pour ne pas finir mon projet contre les récifs...

J'ai ensuite pris différents moyens de transport (bateau, bus puis train, bus et à nouveau bateau) pour parvenir jusqu'à la jungle de Taman Negara. Ce parc naturel est réputé pour abriter la plus ancienne foret tropicale du monde.

Afin d'épargner mon porte-monnaie, j'ai pris un lit dans un dortoir et je me suis passé de guide lors de mes balades. Pour retrouver un peu le goût de l'aventure et le bonheur de porter un sac à dos, je me suis organisé deux jours de marche en solo dans la jungle, soit 17 kilomètres aller-retour, avec nuit sous la tente. J'ai conservé de mon périple dans les Alpes tout le matériel nécessaire à une telle excursion : tente, tapis de sol, sac de couchage, aspi-venin, filtre à eau, même du riz acheté en Jordanie... oui, tout, sauf une bonne paire de chaussures ! C'est donc muni de mes sandales que je me suis enfoncé dans la jungle. Je prenais avec moi 6,5 litres d'eau compte tenu de l'importante chaleur humide qui règne ici.

En un peu plus de 3 heures, j'ai atteint le camp. J'avais donc tout loisir d'organiser mon occupation des lieux. Toutefois, c’était sans compter sur l'essaim d'abeille qui s'est pris de passion pour mes affaires. J'ai fuis jusqu'à la rivière la plus proche où je me suis immergé. Mes amies m'ayant définitivement adopté, il m'a fallu trouvé une autre solution. J'ai donc tenté avec succès de les éloigner en faisant du feu, ce qui n'est guère agréable lorsqu'il règne une telle chaleur.



Le soir, je me suis préparé mon "fameux" riz au feu de bois puis j'ai écouté les bruits et rumeurs de la jungle. Pendant la nuit, un violent orage a projeté de furieux éclairs qui ont illuminé les arbres avant qu'une pluie torrentielle ne s'abatte sur ma pauvre demeure. Le matin, je me suis préparé lentement en attendant que ma tente et le sol sèche, le temps pour mes abeilles de faire leur retour. Cette fois, le feu ne les effraie plus. C'est donc habillé en apiculteur, en pantalon, chaussettes, t-shirt manches longues, bandeau sur la tête et cuissard, faute de mieux, pour me protéger le visage, que j'ai rassemblé consciencieusement mes affaires une à une, sans me faire piquer. J'ai ensuite repris ma marche.



Sur le trajet, j'observe de drôles de vers de terre qui avancent en faisant des "pas" en basculant d'une extrémité de leur corps à l'autre. Bon Dieu ! Ce n'est pas marrant du tout, ce sont des sangsues ! Sorties avec la pluie, les lombrics ont apparemment très faim. Je les fais dégager des que j'en vois une sur l'une de mes sandales. Je m'empare même de l'une de ses bestioles alors qu'elle a commencé à s’infiltrer entre les mailles de mon pantalon au niveau de ma cuisse ! Quelle horreur. Je décide de ne pas trop m'attarder. 3h15 plus tard, je suis de retour au village de Kuala Tahan où se trouve mon dortoir.

Je suis resté ainsi 5 jours dans le parc. Pendant ma longue balade, je n'ai croisé quasiment personne. Les animaux se sont également fait discrets. J'ai aperçu des insectes étonnants, plusieurs oiseaux (pics verts, pies, calaos...), des chauve-souris, un long et fin serpent, un gibbon dont j'ai capté le regard avant qu'il ne saute majestueusement sur une autre branche, et j'ai fait fuir un varan. La richesse a été davantage dans la contemplation des arbres plusieurs fois centenaires et dans la végétation luxuriante. J'ai également croisé quelques habitants originels des lieux, dont 2 hommes petits, extrêmement noirs, les cheveux très frisés, partis à la chasse avec leurs sarbacanes traditionnelles.

J'ai quitté Taman Negara hier matin en traînant les pieds. Je me suis offert un nouveau périple en bateau puis en bus de près de 14 heures pour atteindre Melaka, au sud de la péninsule Malaisienne, via Kuala Lumpur. J'écris donc à partir de cette ville un peu étrange avec ses énormes galeries commerciales où l'on trouve des t-shirts Quicksilver ou des chaussures Salomon, mais également des vestiges de l'occupation portugaise puis hollandaise...

Demain matin, je vais prendre le bateau pour Sumatra, Insha'Allah ! J'ai prévu de rester un mois sur l'île qui recèle de merveilles avant de retourner en Malaisie et à Kuala Lumpur d'où je m'envolerai à destination de Paris.

Mais ceci est une autre histoire, et je ne manquerai pas de vous la raconter !

Un gros bisous à tout le monde.
Une dédicace spéciale pour les loulous à la Réunion et pour Maurizio mon idole.
Mes amitiés à la Maman de Marjorie.
Le salut à la famille à Villargondran et Annecy.

A bientôt.
Tony, internaute fatigué.

PS : pour répondre aux commentaires du précédent message :
Oui Bobo, promis, je passerai en Corrèze.
Oui, les voyages forment la jeunesse (un beau sujet de philo).
Gaël, tu te souviens qu'il y a 20 ans nous étions en 6eme A et nous avions droit au cours d'anglais de Madame Bochu. Alors, ce coup de vieux ?
Jah Rem's, à très bientôt pour un concours de culs blancs, fait gaffe, je suis très fort.
Courage Benj' !