samedi 27 février 2010

De Bangkok à Sihanoukville (du 20 janvier au 8 avril) :

Sousadai ! Salut les amis !


Bordel ! Excusez-moi cet écart de langage mais un mois et demi de retard dans la mise à jour de mon blog, il y a de quoi m'adresser des reproches nourries au paraître fondé. Bien heureusement, et vous l'imaginez aisément, je dispose d'excuses redoutables. La première, et elle me semble imparable, est que j'ai manifestement rédigé un message il y a 3 semaines de cela mais l'ordinateur l'a scandaleusement éliminé au moment où je cliquais délicatement, l'angoisse au ventre, sur l'icône "publier le message", envoyant mon chef d’œuvre au cimetière des écrits numérisés perdus. Enfin soit, je ne vais pas noircir cette page de justificatifs inintéressants.

Vous pourriez alors être tentés de dire que j'ai eu tout loisir de mettre ce temps à profit pour penser, préparer, peaufiner un joyau, une merveille de conte détaillant avec précisions mes aventures de voyageur au quotidien. Toutefois, ayant toujours privilégié la spontanéité de cette page, c'est donc bien les mains vides que je me présente ce jour devant cet écran où je me dois de communiquer mon itinéraire passé et à venir.Vous l'aurez compris, devant l'ampleur de la tâche, je tente de temporiser.

Bon Dieu, mais par où commencer ? Par le début ? Quelle démarche bien saugrenue !

Thaïlande (du 20 janvier au 10 février) :
Comme je l'évoquais dans mon précédent message, je suis arrivé à Bangkok le 20 janvier bien fatigué grâce à 6 heures de décalage horaire et un vol bon marché entre la Jordanie et la Thaïlande avec une escale au Bahreïn où j'ai eu la chance d'attendre ma correspondance de 17 heures à 1 heure du matin (dernier vol pendant lequel, bien sûr, la sympathique hôtesse m'a réveillé pour me tendre un plateau repas lorsque, après 2 heures de lutte intense, je suis enfin parvenu à m'endormir malgré les 60 centimètres dont je disposais pour caser mes jambes).

J'ai regardé Bangkok de la fenêtre du bus avec beaucoup de curiosités jusqu'à ce que celui-ci s'arrête à Khao San Road, le prétendu repère des aventuriers qui frappent à la porte de l'Asie du sud-est (dixit certains sites sur internet). Il s'agit en fait d'un immense ghetto touristique avec ses dizaines de chauffeurs de tuk-tuk (moto équipée d'une "charrette" où vous pouvez entasser 4 touristes ou 12 locaux), ses vendeurs de souvenirs inoubliables et ces multiples guest houses. Lorsque j'ai croisé mon vingtième touriste torse nu, le corps body buldé et tatoué, tenant d'une main une bière et de l'autre sa "fiancée" thaïlandaise, je n'ai dés lors eu qu'un seul mot d'ordre en tête : "PARTIR" !

Mon Julien ne devant arriver à Bangkok que dans une semaine, j'avais quelques jours devant moi pour m'adapter au rythme du pays et surtout à sa chaleur accablante (35 degrés de chaleur humide, ça fatigue son homme). J'optais donc pour un circuit qui m'a mené d'abord à Kanchanaburi (où se trouve le pont de la rivière Kway) où je me suis initié au hamac et à la baignade dans les somptueuses cascades d'Erawan, puis à Ayutthaya, l'une des anciennes capitales thaï, où j'ai visité avec Khaled, l'un des premiers back packers égyptiens, les magnifiques temples et édifices influencés par l'architecture khmer.



Je suis ensuite revenu à Bangkok pour réceptionner mon Juju à l'aéroport. Celui-ci n'a pas non plus eu de coup de foudre pour cette ville, nous sommes donc repartis dés le lendemain pour le parc naturel de Khao Yai. Nous avons loué une tente dans l'un des 3 campings du parc et fait du stop le premier jour pour nous déplacer à l'intérieur de celui-ci avant de faire un petit trek dans la jungle pendant lequel nous avons pu apercevoir notamment des singes, un varan de 2 mètres en plein milieu du chemin et un crocodile.
 
Le lendemain, après une nuit largement perturbée par nos nombreux voisins de camping venus pour le weekend faire la fête, nous avons opté pour un nouveau trek de 8 kilomètres dans la jungle, accompagné des sympathiques jumeaux rencontrés la veille, Julien et Vincent, et de l'israélien Yavi. Faisant fi des conseils péremptoires de l'office d'information, nous sommes partis sans park ranger, considérant que les risques de se perdre ou de croiser des animaux hostiles ne justifient pas la somme d'argent exigée pour bénéficier d'un guide. 
Tout s'est passé a merveille. Nous avons admiré les singes gibbons sautant de branche en branche, les impressionnants calaos à l'envergure démentielle et dont le battement des ailes provoquent un véritable raffut dans la jungle, des arbres de taille vertigineuse et de diamètre prodigieux... Tout s'est donc bien passé jusqu'au kilomètre 6,5, moment où nous avons perdu les balises qui indiquent l'itinéraire et où nous avons suivi un chemin en fait laissé par le passage de pachydermes...

En bon montagnard, j'ai pris les commandes de l'équipe et décidé de battre en retraite jusqu'à un ruisseau 200 mètres en contre-bas que nous avons atteint grâce à un magnifique hors piste dans les bambous et la végétation luxuriante. Nous décidons de suivre ce ruisseau jusqu'à une cascade qui est signalée sur notre plan sommaire. Tout s'est bien passé là aussi. Nous avons bien trouvé une cascade ... mais pas celle qui figure sur le plan ! Après quelques tâtonnements, nous sommes enfin parvenus à retrouver le chemin balisé et nous sommes rentrés à bon port avec quelques heures de retard sur notre pseudo programme !




Passé ces émotions aventureuses, nous avons opté pour un planning plus classique et moins dangereux, à savoir la visite des principales ruines de temples bouddhistes. Nous nous sommes ainsi rendus en bus dans la modeste ville de Lopburi (où nous avons croisé Marie, camarade de vol de Juju), puis en train à Sukhotaï (une autre ancienne capitale thaï) et Si Satchanalaï. Nous en avons eu franchement plein les yeux. Après ces quelques journées consacrées aux vieilles pierres, nous avons souhaité retrouver un peu de nature sauvage.



 
Nous sommes alors partis en direction de Mae Sot et de Mae Sariang, au nord de la Thaïlande, près de la frontière avec la Birmanie. Le premier jour, nous avons visité les récentes pagodes.




Le second jour, nous avons fait une longue balade à vélo qui nous a notamment amené à un parc où le salarié de l'office d'informations d'une quarantaine d'années aux airs efféminées a, lorsque je lui ai demandé s'il parlait anglais, répondu en prenant une pause lascive : " just a little bbiiiiittttttccccccchhhhhhhhhh !"...

Nous avons ensuite pris la direction de Chiang Mai pour la fameuse fête des fleurs. Celle-ci ne présentait en fait guère d'intérêt (je crois qu'ils ont oublié les fleurs) et cette ville envahie par les touristes et la prostitution n'a pas reçu notre suffrage. Nous avons donc fui à nouveau l’atmosphère urbaine pour gagner le village de Tha Ton où nous avons fait de longues balades à vélo au milieu des rizières, des plantations et d'étranges temples multi-colores en forme de pièces montées.




De là, nous avons pris un bateau pour descendre jusqu'à Chiang Rai, puis en bus pour la frontière thaïlando-laotienne.

L’expérience thaïlandaise a été intéressante dans la mesure où elle a constitué le premier contact avec les pays du sud-est asiatique. J'ai été charmé par l'esthétique des lieux : ses magnifiques temples, ses couleurs vives, ses visages avenants. Toutefois, pour moi, le pays est trop marqué par le tourisme et nous n'avons guère sympathisé avec ses habitants pour lesquels nous ne sommes que des clients. J'ai donc montré une certaine impatience a découvrir le Laos.


Laos (du 10 février au 10 mars) :

Un ancien rencontré à Tha Ton nous a glissé parmi ses centaines d'anecdotes que nous avions de la chance, cela ne fait pas très longtemps que les routes sont goudronnées au Laos. Toutefois, dans le bus qui nous amène à Luang Nam Tha, notre première étape, nous estimons notre chance toute relative. En effet, la route est sinueuse et souvent en travaux, rendant le transport inconfortable.

La petite ville de Luang Nam Tha est présentée comme une base pour effectuer des treks dans le parc naturel à proximité. Malheureusement, sur place, il apparait que l'ensemble de ces activités nécessitent de passer par une agence de voyage qui vous vend un tour où vous serez fatalement encadrés et entourés de touristes au profil plus ou moins intéressants, sans parler du prix. Peu désireux de payer pour une telle prestation, nous nous sommes rabattus une nouvelle fois sur la location de vélos, tout terrain cette fois, et avons entrepris notre propre visite des lieux. Nous avons ainsi atteint une cascade où sur le chemin nous avons observé une vieille laotienne dans son habit traditionnel noir qui tissait des tiges de bambous pour faire des textiles. Nous nous sommes également enfoncés dans des sentiers dans la forêt où nous avons parfois constaté à regret que les agriculteurs ont brulé des collines entières pour disposer de terres cultivables. La mode étant au teint pâle, nous avons eu la surprise de constater que les jeunes filles se déplacent en vélo avec un parapluie à la main en guise d'ombrelle pour se protéger du soleil...

Après Luang Nam Tha, nous nous sommes déplacés jusqu'au village de Nong Kiaw. Le bus a emprunté la route principale qui s'est avérée assez horrible. Pour supporter la climatisation du véhicule et les lacets de cette route de montagne, il faut avoir le cœur bien accroché, ce que tous les laotiens ne semblent pas avoir ! A 30 kilomètres du but, le car nous a laissé à un croisement où nous avons pu emprunter un "sawngthaew" (espèce de camionnette avec l’arrière aménagé de deux bancs qui se font face, peu contenir jusqu’à 25 passagers selon le degré d'inconfort toléré). Celui-ci est tombé en panne pendant le trajet, nous permettant une pause inopinée dans un village.

Nong Kiaw est une petite perle relativement épargnée par le tourisme. Le Nam Ou y coule paisiblement dans un paysage de montagnes et de falaises à la verticalité impressionnante. Nous avons fait une balade découverte des lieux qui nous a amené à un village constitué uniquement de maisonnettes en bois. Là, nous avons trouvé l'ensemble de la population bourrée à 3 heures de l'après-midi au motif du nouvel an chinois. Une villageoise nous a entraîné vigoureusement dans la "salle des fêtes" où des vieillards aux sourires édentés nous ont offert des verres de lao-lao, l'alcool de riz local, très efficaces à cette heure de la journée lorsqu'il fait bien plus de 30 degrés. Ils nous ont ensuite offert les fameux bracelets blancs de l'amitié, fait goûter un plat constitué d'un fruit qui ressemble à un haricot aux saveurs étranges mi-sucrées mi-épicées, puis ils ont tenté de nous extorquer quelques billets. Nous avons pris la poudre d'escampette en acceptant la proposition de 3 jeunes du village de nous accompagner jusqu'à des grottes où l'armée américaine aurait établi une base pendant le conflit qui l'a opposée au Vietnam. La géologie des lieux était impressionnante, comme le prix qu'il nous ont réclamé pour la visite (mais pas obtenu...).

Le lendemain, nous avons loué une pirogue traditionnelle en bois. Équipés de nos deux pagaies, nous avons entrepris de remonter le Nam Ou, ce qui, pour deux "falangs" (touristes en laotien) ne représentent pas le moindre des défis. Une fois surmonté les difficultés inhérentes aux rapides et à l'impossibilité de maintenir un cap rectiligne, notre échappée solitaire a pris des allures sympathiques. Nous étions uniquement entourés des pécheurs et des habitants des villages qui jouxtent le fleuve et qui vivent en toute simplicité au rythme de celui-ci.



 
De Nong Kiaw, nous avons ensuite pris un bateau pour Luang Pra Bang, agréable ville aux nombreuses maisons de style colonial. La présence de nombreux touristes permet à la ville d'être prospère et d'assurer l'entretien de ses vieilles maisons. Là, nous avons retrouvé nos amis Thomas et Gath rencontrés plus tôt à Nong Kiaw. Nous avons profité de la biennale de la photographie, exposition organisée par la ville et dont nous rencontrerons l'une des protagonistes, Agathe, plus tard. Enfin, Juju a pu se mesurer sur place à quelques joueurs de badminton.





Nous avons ensuite gagné en bus Ventiane, la tranquille capitale laotienne. Passé la visite de la grande stupa dorée, symbole national du pays, nous avons quitté l'agglomération pour atteindre le village de Ban Khoum Kam.






Là, nous avons exploré en pirogue une grotte de 7 kilomètres de long empruntée par les producteurs de tabac, nous nous sommes essayés à la motocyclette à 4 vitesses et nous nous sommes baladés dans la jungle en compagnie de Kay et Lim, deux charmantes coréennes, jusqu'à d'impressionnantes cascades. Un jeune laotien rencontré sur place nous a donné quelques leçons de snooker. Au niveau des désagréments, nous nous sommes aperçus au bout du 3ème jour que le charmant propriétaire du bungalow que nous louions, ancien enseignant et francophone, utilisait les autres chambres dans le cadre de la prostitution de ses 5 filles...



Ensuite, nous nous sommes rendus dans la paisible ville de Savannakhet, où nous avons loué une motocyclette pour découvrir les environs éloignés, l'occasion de découvrir également qu'il ne faut pas appuyer son mollet droit sur le pot d'échappement lorsque l'on est en short (moi), et qu'il ne faut pas éviter à tout prix les poules qui traversent la route au risque de se renverser (Juju). Heureusement, ces découvertes se sont faites sans gros bobos.

Nous avons par la suite poursuivi notre itinéraire vers le sud du Laos. Nous avons fait halte à Pak Song où, pas rancuniers, nous avons loué une moto pour 3 jours, le temps d'explorer le plateau des Boloven fameux pour ses chutes d'eau et son café. Nous avons notamment dormi à Tat Lo où nous avons rencontré de nombreux backpackers sympathiques (Quinta, Julie, Jean-Sébastien, Miguel, Thomas...) et sympathisé avec une petite famille de laotiens. Nous avons joué au tat to avec leur fils (sorte de volleyball avec une petite balle tressée, se pratique avec les pieds et la tête !), pris notre bain avec tout le monde dans la rivière voisine et bu des verres avec le père et son beau-frère avant de finir à la fête du village où nous avons fait sensation en tant qu'uniques falangs dépassant de surcroit d'une tête le reste de la population.



 
Après ce circuit qui s'est déroulé sans encombre, nous avons atteint Champasak, ville réputée pour ses temples khmers classés au patrimoine mondial de l'Unesco mais complètement en réhabilitation lors de notre venue, donc assez décevant.
 
Pour clore le chapitre laotien, nous avons passé quelques jours dans l'extrême sud du pays, sur l'île de Det (Don Det), l'une des 4 000 îles du site. Si celle-ci est relativement envahie par les guesthouses, la vie y demeure paisible, au rythme d'un Mékong léthargique pendant l'actuelle période sèche. Nous avons retrouvé ici Miguel (Portugal), Quinta (Espagne) et Thomas (Allemagne) . Nous avons fait la connaissance notamment d'Agathe (France) et de Daniella (Italie). Toute cette sympathique bande a eu la chance de fêter mes 32 bougies (9 mars) et mon passage dans la vieillesse avec quelques verres de rhum, bien sûr, et quelques tubes de reggae français ! La vie calme et insulaire ne nous a pas complètement déplu mais nous avons dû tout de même nous décider à partir, notre visa expirant le 11 mars.




L'épisode laotien a tenu pour moi une grande partie de ses promesses. Ce pays rural, un des derniers bastions du communisme, reste préservé et offre une grande richesse naturelle. Au demeurant, son peuple est très accueillant. Il restera à coup sur l'une des belles expériences de mon voyage.


Cambodge (du 10 mars à demain, 9 avril) :

Après nous être fait escroquer à la frontière (26 dollars pour le visa au lieu de 20), nous avons donc atteint le Cambodge, ce pays fascinant à l'histoire dramatique.

Nous nous sommes arrêtés à Kratie, l'un des lieux réputés pour observer les dauphins d'eau douce. Bien entendu, compte tenu du prix notamment, nous n'avons pas participé à la "chasse" au mammifère dont nous souhaitions préserver la tranquillité... et nous avons loué des vélos. D'une colline, nous avons tout de même pu apercevoir cet étrange dauphin et le ballet des bateaux touristiques qui prennent sa direction à chacune de ses apparitions.

Nous avons ensuite gagné Kompong Cham, étape d'un intérêt limité si ce n'est la curiosité d'observer sur les larges trottoirs de la ville qui bordent le fleuve, la présence le soir de nombreux adeptes d'aérobics qui bougent en cadence au son de la musique crachée par d'énormes enceintes.

Il nous brûlait alors de nous rendre à Siem Reap, porte d'entrée des temples d'Angkor. Nous avons acheté un billet pour 3 jours de visite pour 40 dollars et loué deux vélos pour éviter les tuk-tuks. Le site se situe a 6 kilomètres de la ville et s'étend sur un circuit de 16 kilomètres. Afin de ne pas mourir de chaud, nous avons mis notre réveil à 4h30 du mat', nous permettant ainsi un déplacement à la fraîche.

En choisissant de commencer la journée par des temples moins prisés, nous avons pu nous organiser des visites agréables, loin du flot des touristes poursuivis par les vendeurs ambulants.

Le site est vraiment impressionnant et justifie sans nul doute d'y consacrer quelques jours. Voir ses immenses temples de pierres envahis par la jungle n'est pas rien. Toutefois, la popularité du site et son prix semblent un peu exagérés à la vue d'autres lieux moins célèbres comme celui d'Ayutthaia, mais qui présentent également une grande richesse archéologique.


 
A Siem Reap, nous avons eu le plaisir de croiser la route d'Hélène et Henry, nos amis parisiens que je salue bien bas avant de les revoir dans quelques mois.
 


Après Siem Reap, nous nous sommes rendus à Battambang où nous avons appris à jouer au billard khmer dans le bar tenu par Patrice (chaque joueur dispose de deux à 8 cartes et doit rentrer les boules qui correspondent à ses cartes. Exemple : le dix de cœur, je dois rentrer la boule dix, le roi de carreau, je dois rentrer la boule 13... Le premier qui n'a plus de carte à gagner. Si vous n'avez rien compris, ce n'est pas grave, je vous réexpliquerai une prochaine fois.), puis à Phnom Penh pour la visite du musée national et du palais royal.

Il me tardait ensuite de rejoindre la côte cambodgienne compte tenu de la chaleur insoutenable. J'ai donc passé une dizaine de jours avec Juju puis tout seul à Kep, l'île du lapin, Kampot et puis la plage d'Otress à 6 kilomètres de Sihanoukville où j'ai occupé un bungalow loué auprès du sympathique italien Claudio et de sa compagne Chan Lim. Dans un décor de rêve, je me suis adonné à la plongée, au canoë, au farniente...


 
Demain, je prends la direction de la Thaïlande, de Pattaya précisément où j'espère trouver immédiatement un bus pour Krabie où je pourrai faire un peu d'escalade et beaucoup de plongée. Les douaniers vont me donner un visa gratuit de 15 jours, mon périple au sud de la Thaïlande ne sera donc pas très long.
 
Mon programme est ensuite de me rendre en Malaisie où je pense rester 2 mois. Après ? Après est une bonne question. Actuellement, après bientôt 9 mois de voyage, je ne verrais pas forcément d'un mauvais œil un retour en France histoire de serrer dans mes bras mes amis et mes parents et d'embrasser du regard mes montagnes avant de les fouler du pied. Mais ceci est une autre histoire et j'espère bien vous la conter plus tard !

Je vous embrasse mes amis, et bien fort !

Un grand merci pour les soutiens, messages et encouragements, notamment des vieux potes du collège comme Gaël !
Un gros bécot à mon Juju qui s'en est retourné à la vie citadine.

A bientôt.
GroTony.


PS : il est bientôt minuit ici, je suis sec, désolé pour le style laconique de la fin du message et pour les fautes d'orthographe, je me relirai une prochaine fois !