samedi 12 septembre 2009

De Lauterbrunnen (9 aout) à Schoppernau (9 septembre)

Salut les amis !

C´est encore moi, avec des bonnes nouvelles cette fois, c´est mieux tout de même, puisque j´ai enfin pu mettre une date de départ à Schoppernau. En effet, ma cuisse est de nouveau opérationnelle et la blessure un mauvais souvenir qui me laisse une balafre (parfaitement droite et centrée) pour que je garde en mémoire les précautions d´usage lors des activités en montagne...

J´ai pu reprendre la route et bouger à droite et à gauche en bus et en train en attendant de rependre les sentiers de la Via Alpina dimanche ou lundi. Au hasard des transports en commun, je suis arrivé à Innsbruck hier. C´est le dépaysement total de se retrouver dans une grande agglomération. En sortant de la gare, je n´ai pu empêcher un éclat de rire compte tenu du décalage : après 16 jours de convalescence et deux mois dans les montagnes, je suis dans une ville, avec mes chaussures crottées, mon gros sac à dos et ma barbe fournie !

Avant mon prochain message qui, je l´espère, vous contera mes 3 dernières semaines de chevauchées alpines du 12 septembre au 3 octobre, je tenais à mettre en ligne quelques photographies prises ce dernier mois afin de rendre justice aux deux semaines de marche qui ont précédé l´accident et qui m´ont permis de découvrir quelques merveilles ; ainsi qu´à Schoppernau, petit village autrichien niché à quelques 800 mètres d´altitude dans une vallée sans autoroute, voie ferrée, ni lignes électriques défigurant le paysage.
Si la convalescence a été ''longue'' (tout est relatif) et remplie de doutes, j´ai pu tout de même profiter d´un lieu très agréable où Viktor et Maria ZUNDEL, les propriétaires de la '' Gasthaus'' Schranenn-Hof, m´ont sympathiquement accueilli.

Cela a été notamment l´occasion d´observer les vaches regagnant le ''fond'' de vallée lors de la fin des alpages et le respect de certaines traditions (Viktor offrant un verre de schnaps aux bergers qui accompagnent les vaches).

Enfin, tout ceci pour vous dire que ma leçon de patience n´a pas été complètement vaine et qu´aujourd´hui, je profite avec encore plus d´intensité des choses qui m´entourent. S´il reste quelques appréhensions du fait de ma chute, celles-ci devraient rapidement disparaitre face à la curiosité et l´envie de vivre à nouveau un moment privilégié dans le milieu alpin.

Gros bisous à tous et à bientôt.

Tony Passe-Montagne.